Bilan 2010 - 2015 : ce que la CGPME a obtenu et ce qu’elle veut obtenir
mercredi 23 septembre
Bilan 2010 - 2015 : ce que la CGPME a obtenu et ce qu’elle veut obtenir

MESURES OBTENUES

 Incitation financière pour les PME recrutant dans le cadre d’un contrat de génération
(4000 €/an).
 Suppression de la notation (040) par la banque de France des dirigeants ayant été confrontés à un dépôt de bilan et ce afin de favoriser le rebond et de donner une deuxième chance aux entrepreneurs
 Limitation de la publication des informations financières transmises aux greffes des tribunaux de commerce et ce afin de préserver, vis-à-vis de la concurrence, des éléments stratégiques.
 Dans le cadre de la réforme de la fiscalité des plus values mobilières annoncée lors des assises de l’entrepreneuriat de la fiscalité, obtention d’un abattement de 500000€ en cas de cession dans un cadre familial ou de départ en retraite du dirigeant.
 Nomination d’un médiateur à la commande publique.
 Mise en place d’un crédit de trésorerie OSEO à l’intention des TPE.
 Simplification du dispositif de préfinancement du CICE ouvert aux seules TPE/PME.
 Remise en cause des délibérations des collectivités territoriales ayant généré une explosion de la Contribution Foncière des Entreprises (CFE).
 Hausse du plafonnement des indemnités kilométriques à 7cv au lieu de 6cv prévus initialement.
 Mise en place du brevet unitaire pour l’Europe permettant la création d’un brevet simplifié, moins couteux et plus accessible aux PME.
 Extension du Crédit Impôt Recherche (CIR) à l’innovation.
 Mise en oeuvre du principe de non-rétroactivité fiscale.
 Création d’un plan d’épargne en actions, affecté au financement des PME.
 « Dites-le nous une fois ! », transmission une seule fois des informations nécessaires à la validation de candidature aux marchés publics.
 Bail commercial : faculté pour les ayants droits d’un locataire de donner congé à tout moment.
 Dérogation au temps partiel (24h par semaine).

MESURES QUE LA CGPME VEUT OBTENIR

 Mettre en place un taux réduit d’Impôt sur les Sociétés sous condition d’affectation en fonds propres.
 En matière d’Impôts sur les sociétés, appliquer un régime identique à toutes les entreprises par le biais d’un barème de fixation des taux par tranches de chiffres d’affaires.
 Exonérer totalement les bénéfices réalisés à l’exportation durant les 3 premiers exercices et les imposer au taux réduit de 19% pour les quatre exercices suivants.
 Fusionner dans les entreprises de moins de 300 salariés, les 3 instances représentatives du personnel (DP, CE, CHSCT).
 Alléger les seuils sociaux et en premier lieu le seuil de 50 salariés.
 Baisser les charges sociales qui pèsent sur la compétitivité des entreprises en transférant une partie du financement de la protection sociale vers d’autres revenus que ceux du travail.
 Exonérer de charges sociales patronales pendant 4 ans, tout premier nouvel emploi pérenne crée dans les entreprises de moins de 20 salariés.
 Accélérer la convergence, en matière de retraites entre les secteurs publics et privés, notamment en ce qui concerne le mode de calcul des pensions.
 Sécuriser le cadre juridique de la relation donneurs-d’ordres/ sous-traitants en instaurant notamment un préavis de rupture anticipée en fonction de la stabilité et de la durée de la relation commerciale.
 Stopper l’inflation législative et règlementaire en gageant tout nouveau texte sur la disparition d’un autre texte.
 Mettre en place un principe de réciprocité pour équilibrer l’accès aux marchés.
 Redélimiter les contours du droit à l’information préalable des salariés en cas de cession d’entreprise.
 Interdiction du détachement d’un salarié dans le pays dans lequel il réside.